A LA DECOUVERTE DE ... NICOLAS DUBERNET


Son nom raisonne depuis des années sur tous les circuits d’Autocross Français, pour autant, Nicolas n’est plus uniquement le fils de, il a bien grandi depuis et nous régale à chaque instant au volant de sa Clio III de la division Maxi Tourisme. Véritable ambassadeur de cette division, l’OFAC vous propose d’en savoir un peu plus sur Nicolas DUBERNET.



  • Nicolas, vice-champion de France et Vainqueur OFAC derrière un certain Jacques MONIOT, un bilan satisfaisant ?

Pour notre retour en 2017 (arrêt en 2016 après Saint Vincent car trop de casse), Vice-champion de France, Champion OFAC derrière un certain Jacques qui est très fort « auto au Top et un pilote hors pair », c’est une saison très satisfaisante beaucoup de pilote en rêve.  Nous avons passé une super saison avec une bonne ambiance dans l’ensemble.

Mais je ne vous cache pas qu’après mon titre en 2013, et mes 4 titres de Vice-champion de France j’aimerai remonter sur la plus haute marche du podium, pour la plus grande joie de mon équipe. Le souvenir de Bourges 2013 reste très présent.

  • Toi qui a déjà été champion, qu’est-ce qu’il t’a manqué cette saison pour aller chercher le titre ?

Pour aller chercher le titre de Champion de France cette saison, il ne m’a pas manqué grand-chose, car avant la course de  Faleyras juste quelques points nous séparait de Jacques. Tout était encore possible. Il nous a juste manqué un peu de chance, surtout à la course d’Is-sur tille ou nous avons fait une super course qui s’arrête au 2ième virage de la Finale….

Notre auto par rapport au reste du plateau  est peut-être un peu lourde mais reste  je pense compétitive.

  • Au contraire, quelle est ta plus belle réussite, quels ont été les moments forts de cette saison 2017 ?

Cette saison je retiendrai plusieurs moments forts, bien sûr mes 2 Victoires celle de Elne sur un circuit que j’affectionne très particulièrement, je me sens très à l’aise sur ce tracé, et celle de Saint Igny de Vers qui m’a permis de revenir à quelques points de Jacques pour revenir dans la course au titre chez moi à Faleyras. La demi-finale de Saint Georges de Montaigu où nous avons roulé avec Jacques porte contre porte sans se toucher, nous nous sommes régalés.

  • On sait que tu es un touche à tout et que tu évolues également en Rally TT/Endurance, qu’est-ce que ça t’apporte pour la maxi tourisme et inversement ?

Oui je participe aussi à quelques épreuves de Rally TT / Endurance, une discipline très différente de l’auto-cross,  on se bat contre le temps,  on n’a pas de pilote concurrent en ligne de mire ou dans le rétro.  En Rally je suis plus détendu….Je vie la course avec mon copilote…
Les départs des courses d’Autocross me servent beaucoup lors du départ des 24h TT du Portugal où il y a plus de 80 autos sur la ligne de départ.

  • Quelles sont tes projets pour 2018 ?

Si les résultats sont là sur les premières épreuves du Championnat nous repartirons sur un championnat complet.
Et nous serons présents aux  24h TT du Portugal fin Novembre 2018.

  • Le plateau est superbe en Maxi Tourisme mais n’attire pas beaucoup de nouveaux pilotes ? Pourquoi d’après toi et que faire pour y remédier ?

En Maxi Tourisme, nous avons un superbe plateau en qualité mais pas en quantité, c’est très dommage. 
Le budget freine beaucoup de pilotes.  Pour évoluer dans cette discipline il devient de plus en plus conséquent si nous voulons être parmi les meilleurs. Pour y remédier il faudrait peut-être limiter la cylindrée, limiter le nombre de pneus, en quantité raisonnable et abordable pour tous. Une autre idée pourrait être d’adapter le montant des primes d’arrivées en fonctions des différentes divisions. 

 Ce sport est un sport d’amateur et il faut qu’il le reste.

 C’est dommage mais beaucoup de pilotes de cette catégorie partent en Rallycross, l’engagement est peut-être plus cher mais les primes sont plus importantes et le nombre de récompensés est également plus important.

  •  Divers, tout ce que tu souhaites rajouter…

Nous avons passé une super saison, nous tenons à remercier notre sponsor MOTOR VINEGRA, Frédo et son père,  pour tout le travail qu’ils ont accompli depuis 2013 l’année de mon titre.

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